histoire |
L'histoire des thermes de Chassenon |
parcours |
architecture | Lucullus aux bains |
Ce n’est que très récemment que le sanctuaire de Chassenon a été découvert , les fouilles n’ayant commencé qu’en 1958 sous la direction de Monsieur Moreau. L’origine étymologique de ce nom est contestée mais il semble qu’il viendrait du gaulois cassano et magos , c’est-à-dire marché de chênes ou près du chêne. Ce site se trouve à la frontière de deux provinces, celle du Limousin (Lemovices) et de Saintonge (Santones). | ![]() |
Chassenon âgé de 2000 ans se situe à un carrefour important des voies romaines, celles de Limoges vers Aulnay et vers Saintes, et celle de Poitiers à Périgueux, donc dans les deux directions: Est-Ouest et Nord-Sud. Sur la Table de Peutinger, on voit clairement le nom de Cassinomago, c’est-à-dire le site actuel de Chassenon dans le département de Charente. |
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Cet ensemble architectural était composé d’un théâtre, d’un temple, de thermes publics et entouré par un mur d’enceinte. Il s’agit d’un véritable sanctuaire rural où les Gallo-Romains venaient prier, se soigner, se divertir et faire du commerce. Le rôle sacré du sanctuaire de Cassinomagus commença sans doute à diminuer avec l’arrivée vers 350 à Limoges de Saint Martial qui n’accepta probablement pas ce culte « païen ». |
Le déclin des thermes.
Les thermes pourraient
être devenus
alors selon Monsieur Moreau un centre artisanal pour le travail du fer comme le montre la modification
des fours, et pour la fabrication de sarcophages à partir de la « brèche
de Chassenon ». Il a sans doute servi également d'habitat.
Au XVIIIème siècle,
voici comment Dom Fonteneau décrit Chassenon dans son manuscrit pour une
histoire du Poitou : « Nous avons aussi Chassenon …
jadis célèbre … Il y est trouvé parmi les vieilles masures quantités
de pierres de verre à quarreaux peints à la mosaïque, … des pièces
romaines … »
Depuis 1958, les
thermes revoient progressivement le jour et chaque année, quelques éléments
réapparaissent.